Publié dans Politique

Faravohitra
 - Marc Ravalomanana n'a pas changé!

Publié le mardi, 03 janvier 2023



"Je vous assure que j'ai changé. J'ai tiré les leçons de tout ce qui s'est passé. Je sais ce que je dois faire". Les propos sont ceux de Marc Ravalomanana, lors de la cérémonie de présentation de vœux à son endroit de la part de ses partisans, lundi à Faravohitra. L'hôte des lieux a essayé de nouveau faire croire qu'il a changé. L'allocution prononcée lundi suffit à démontrer qu'il n'en est rien. L'homme montre qu'il est resté celui que la population a connu du temps où il était encore le numéro Un du pays. Il n'a rien perdu de son côté arrogant et son penchant autoritaire. Des traits de caractère qui ont mis à mal sa popularité auprès d'une population malagsy qui méprise au plus haut point les abus. Lundi, il s'est permis d'ordonner aux membres des Forces de l'ordre à retourner dans les casernes, en sa qualité "d'ancien chef suprême des armées". Pince sans rire. Il a proféré des menaces à peine voilées à l'encontre du commandement au sein de l'Armée et est aussi allé jusqu'à défier les Forces de l'ordre... A 70 ans passés, il s'est dit prêt à conduire la population dans la rue à Analakely si besoin est. 
Cette manière de parler dégradante est un comportement bien connu de Ravalomanana. A l'époque, il ne se privait pas de tutoyer ses collaborateurs.
Ministres, officiers supérieurs de l'Armée, tous y passaient. Pour des observateurs, cette irrévérence envers les Forces de l'ordre lui a valu la perte du soutien d'une partie de celle-ci durant son régime. Faut-il rappeler que par exemple, Marc Ravalomanana avait confié la garde de vaches laitières de Tiko à des militaires. Les propos de l'ancien exilé d'Afrique du Sud rappellent encore d'autres qui font dire qu'il n'a aucunement tiré les leçons comme il l'affirme. L'on se rappelle encore du "Tsapao aloha ny herinareo vao mitsapa ny aty " traduit littéralement « qu’ils mesurent leurs forces avant de se tourner vers lui ", lancé à l'époque. Tout le monde connaît la suite de l'histoire. Comme le dit l'adage, « Chassez le naturel, il revient au galop ». Avec d'autant plus d'impétuosité (« au galop ») qu'il l'aura fortement réprimée, la vraie nature de Ravalomanana refera surface à la première occasion de moindre contrôle.

 
La rédaction 

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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